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La VIe République pour sauver la France ?

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La VIe République pour sauver la France ?

 

Après Mélenchon, Montebourg, Cécile Duflot, Benoît Hamon et c’est le sarkosyste  Guillaume Larrivé  qui veut une VI ème république. Pour sauver la démocratie. En fait pour instaurer un régime parlementaire. Au motif que le président  serait  trop puissant ou en donnerait l’illusion, au choix ! Larrivé veut cependant se distinguer de Mélenchon.  Au-delà du numéro de la République, il faut parler du contenu. Le modèle de Jean-Luc Mélenchon c’est le modèle de la dictature vénézuélienne, donc ce n’est pas vraiment mon genre de beauté.» Bref pour d’autres motifs, du bricolage démocratique qui nous ramènerait à la IV ème avec ses sulfureuses et éphémères alliances. Pas vraiment la priorité du moment. Sans doute Macron en fait-il un peu trop en matière de com. mais on l’attend surtout sur l’enjeu la période : la croissance et l’emploi en plus de assainissement des équilibres financiers. La vérité sans doute c’est que le parti Les Républicains ne parvient pas à se mettre d’accord sur une vision et un projet  économique et qu’il se réfugie dans une remise en cause du rôle du président de la république, remise en cause bien peu gaulliste. «Au-delà du numéro de la République, il faut parler du contenu.  Si Guillaume Larrivé préconise, lui, l’émergence d’une VIe république, c’est pour gommer «les inconvénients du système présidentialiste français». L’un des points qui gêne le plus Guillaume Larrivé dans la Ve république est l’élection, tous les cinq ans, du président au suffrage universel direct. Cette «rencontre d’un homme et d’un peuple», décidée en 1962 est pourtant l’un des ferments du gaullisme-héritage politique que revendiquent logiquement les troupes de droite. Guillaume Larrivé s’est rallié à la fronde anti Ve République après avoir médité sur le déroulement de la présidentielle. Le député ne digère pas l’élection d’Emmanuel Macron qui a été porté au second tour par seulement 24% des voix. «Il a été élu par défaut, sur une base assez réduite», dénonce Guillaume Larrivé qui fustige également le calendrier électoral du système actuel. Curieux car nombre de présidents précédents ont été élus dans les mêmes conditions et même pires que Macron.


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